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Le quartier tamoul de Little India à Paris

Situé entre le métro La Chapelle et la Gare Du Nord à Paris 10ème se trouve le quartier Tamoul appelé Little India. Il aurait pu s’appeler Little Jaffna du nom de la ville et de la région du nord de l’île du Sri Lanka d’où sont originaires ses commerçants. Les habitants locaux l’appellent le quartier tamoul.

Pourquoi les tamouls sont-ils venus investir ce quartier ?

Les tamouls du Sri Lanka ont été massacrés par les généraux bouddhistes du gouvernement de Colombo. Les rescapés sont venus comme réfugiés en France mais aussi en Angleterre et en Allemagne. Le temple de Ganesha se trouvait rue Philippe De Girard. La communauté tamoule s’est donc regroupée au quartier de La Chapelle, alors déserté. Comme les tamouls du Sri Lanka sont de la même culture que les tamouls du Sud de l’Inde, le quartier s’est appelé Little India.

Est-ce vraiment un quartier historique ?

Non, ce n’est pas un quartier comme il y en a à Singapour. Ce sont juste quelques rues de commerçants. Il n’y a pas d’ancienneté, aucune architecture spéciale. Bien qu’il y aient des temples hindous, les familles tamoules n’y vivent pas. Les tamouls n’aiment pas l’endroit qui pour eux est mal placé et mal fréquenté. Les tamouls vivent en Banlieue.

Quelles sont les rues du quartier Tamoul Little India

Le quartier forme un carré traversé d’une croix. Il est délimité par les rues Philippe de Girard à l’est et la rue du faubourg Saint Denis à l’Ouest, la rue Cail au sud et le Boulevard de la Chapelle au nord. Il est traversé par les rues Perdonnet et Louis Blanc.

Y a t-il des attractions indiennes dans ce quartier ?

Tous les ans, fin août début septembre (28 août 2022), se déroule un grand défilé de chars, organisé par le temple hindou de Ganesha à Paris. Le quartier est bouclé, les commerçants installent des autels et des étals sur les trottoirs et des milliers de personnes déambulent à pied. Beaucoup de tamouls viennent recevoir la bénédiction des divinités qui paradent dans les chars. Les autres fêtes indiennes ne sont pas fêtées mais les magasins appliquent des rabais à ces occasions, fête de la moisson, nouvel an etc.

Que peut-on trouver d’intéressant dans le quartier indien de paris ?

la visite du quartier indien de La Chapelle est un voyage de couleurs et senteurs, un dépaysement rapide.
Vous trouverez de nombreuses boutiques et restaurants dans le quartier indien de Paris.

  • Des boutiques de saris (ou saree) et d’étoffes indiennes brodées.
  • Des tailleurs qui font de la confection sur mesure pour monsieur, madame ou les enfants.
  • Des bijouteries et leurs grands colliers de mariage en or. Réparation et création de bijoux indiens.
  • Des librairies et des boutiques de cadeaux, statues indiennes, instruments de musiques indiens.
  • Des imprimeurs et photographes pour tous vos travaux graphiques, mariages, naissance.
  • Des produits ayurvédiques et des salons de beauté indiens. Manucure, massages indiens.
  • Des épiceries indiennes avec leurs produits alimentaires indiens, les masalas, les légumes frais.
  • Des poissonneries avec du poisson frais et surgelé, thon bonite, gambas tigre.
  • Des restaurants avec leurs spécialités du sud de l’Inde : idli, vadai, dosa, samosa, thaali plat de riz et légumes.
  • Des boulangerie pâtisseries indiennes, pour boire un chai ou thé au lait et des gâteaux très sucrés.
  • Un fleuriste de plantes et fleurs indiennes parfumées, colliers, guirlandes de fleurs pour mariages.

Les meilleures adresses

Restaurants indiens
Le Sangeetha (végétarien) 178 rue du Faubourg Saint Denis, Paris 10
Le Saravana Bhavan (végétarien) 170 rue du Faubourg Saint Denis, Paris 10.

Epicerie indienne
VT Cash & Carry, 15 rue Cail, Paris 10.

Pâtisserie indienne
Ganesha Sweets, 14 rue Perdonnet Paris 10.

Massage Ayurvédique et Varma
Atelier de Massages Indiens (sur RDV 07 58 16 93 75), 99 rue Philippe De Girard.

Agence de voyage
Shearan Travels, 4 rue Cail, Paris 10.

Temple Hindou
Temple du Seigneur Ganesha, 17 rue Pajol, Paris 18.

Quels sont les points négatifs du quartier indien de Paris

  • L’insécurité est grandissante.
  • Ce n’est pas un beau quartier.
  • Un accueil et un service moyen.
  • La qualité moyenne des produits.
  • Des prix qui augmentent.

L’avenir du quartier Indien de la Chapelle

Le quartier n’est pas extensible, les loyers des boutiques sont chers et les migrants tibétains, somaliens, pakistanais, reprennent des emplacements. Il y a aussi le débordement des trafiquants et délinquants de Barbes qui pose problème. Le quartier se fait encercler et grignoter petit à petit. Les tamouls habitent surtout en banlieue nord où ils ont monté de nombreux entrepôts d’épicerie indienne. Plus accessibles pour se garer en voiture, ils offrent des produits de base à des prix de gros. On y trouve aussi des restaurants, des coiffeurs, des tailleurs. Les enfants sont poussés à faire des études et peu reprennent les commerces. Les tamouls auront toujours besoin de produits et de services venant de chez eux, ils les trouvent aujourd’hui en banlieue.

Les restrictions dues au Covid-19, La perturbation du sens de la circulation qui a bloqué le quartier, les raids policiers incessants pour verbaliser et l’augmentation des prix du pétrole ont diminué le chiffre d’affaire et la fréquentation du quartier. Il serait avantageux de faire plus d’effort pour valoriser le quartier. Créer un label Quartier Tamoul ou Little India avec panneaux de signalisation, soutien de la mairie du 10eme, de l’office de tourisme. Création d’une brochure. Rétablissement d’une circulation plus fluide. Refonte de la place Jan Karski. Protection plus régulière de la Police face aux trafics et cessation du racket fiscal sous formes d’amendes. Animations pour les fêtes indiennes majeures. Danses tamoules, jeu de carom, concours de chants, bazar annuel. En conclusion: comme il a été dit, les tamouls n’aiment pas ce quartier, peu comprennent le besoin d’amélioration. Ils sont développés leurs affaires en banlieue où ils habitent. Les tamouls veulent en apparence montrer qu’ils s’intègrent, tout en gardant leur identité. Ils sont pris entre le besoin de développer leurs affaires sans heurts et le besoin de reconnaissance de leur culture et de leur génocide. Rien n’est fait et ni l’un ni l’autre de leur besoin ne sera comblé. Ils vont végéter jusqu’à se faire expulser par les masses africaines musulmanes environnantes. Les responsables de cette inertie sont les représentants des commerçants et des organisations tamoules.